jeudreLIVE | Quetzal
Explosif, détonant, inspiré. Porté par une voix puissante, une batterie incisive et une clarinette basse imprévisible, le trio QUETZAL brouille les frontières entre chanson, slam et improvisation. Une formation atypique au service d’une parole libre, vibrante et engagée.
Ce trio hors format explore, déconstruit et réinvente la chanson française et internationale en mêlant compositions originales et reprises de «nouveaux standards». Leurs morceaux, percussifs et poétiques, trouvent un équilibre entre lyrisme brut et énergie scénique, dans un dialogue permanent entre texte et musique.
À la voix, Fanny Anderegg, chanteuse, autrice et compositrice issue du jazz, passionnée par les musiques extra-européennes et la création pluridisciplinaire. Elle compose aussi bien pour le théâtre, les chœurs que pour des formations expérimentales. À ses côtés, Lucien Dubuis, clarinettiste basse et saxophoniste au jeu aventureux et libre, musicien reconnu sur la scène internationale pour ses collaborations audacieuses. Enfin, Tobias Schramm, batteur aux influences rock, jazz et alternatives, forge un jeu puissant et précis, nourri de multiples scènes suisses et européennes.
Ensemble, ils créent une matière sonore mouvante et organique, une chanson affranchie des formats, à la fois brute et ciselée.
Lucien Dubuis
Clarinette basse
Fanny Anderegg
Chant
Tobias Schramm
Batterie et percussions
Mathilde Bardaro & Pamela Orval: «Cherchez la femme» (vernissage)
Expo jusqu’au 14.12.2025
La Chose Carrée
Dans le cadre de l’exposition proposée par Mathilde Bardaro et Pamela Orval, le collectif littéraire «La Chose Carrée» viendra présenter son édition de novembre au CCL. Tourbillonnant dans les inspirations plurielles qu'évoque la thématique «Cherchez la femme», les auteurs et autrices proposeront des lectures performées de leurs textes, dans un dialogue avec le public et les œuvres.
«La Chose Carrée» est un projet poétique indépendant basé à Neuchâtel. Il prend la forme d’un zine publié tous les deux mois, et qui porte sur une thématique différente à chaque fois. Les auteurs et les autrices membres de l’association proposent des textes hétéroclites, allant de la poésie à la publication journalistique ou au «micro-essai» selon les inspirations. Chaque édition est illustrée par un ou une artiste invitée qui travaille en s’appropriant le thème, avec ou sans regard spécifique porté aux textes.
Entrée libre, réservation conseillée via notre billetterie:
Phanee de Pool & le Pocket Symphonik: «AlgorYthme»
Nous l’avions accueillie lors d’un jeudreLive en 2017, et à peine ses premiers morceaux s’étaient-ils accrochés aux ondes qu’ils entraient déjà dans notre univers musical pour ne plus en sortir. Depuis, Phanee de Pool s’est tracé un chemin fulgurant vers une renommée grandissante, faisant la une de magazines aux articles élogieux, se dévoilant lors de multiples émissions, remplissant les salles lors d’innombrables concerts en Suisse, en France ou en Belgique et remportant de prestigieux prix au passage, dont le Trophée Georges Brassens 2024.
C’est donc logiquement la Salle de spectacles qui accueille cette fois-ci son énergie débordante et contagieuse et ses déferlantes de textes tantôt poétiques, tantôt satiriques sur notre époque. Avec lucidité et autodérision, elle raconte l’amour, la liberté, la marginalité ou encore notre dépendance au smartphone. Un œil géant incarne ces algorithmes qui dirigent nos vies et participe au récit narratif qui s’articule en slap (un terme qu’elle a inventé, entre slam et rap), chanson, poésie, vidéo, stand-up, théâtre et humour… Un spectacle à facettes, à la mesure de ses talents.
Phanee de Pool est accompagnée lors de ce concert par le Pocket Symphonik, ensemble de six musiciens, pour une prestation qui restera sans doute dans les mémoires. De plus, ce sera la seule date de sa tournée dans la région cette année: profitez de l’aubaine!
Phanee De Pool
Scénario, vidéos, textes, musique
Etienne Champollion
Piano et arrangements orchestraux
Eric Moncoucut
Clarinettes
Vincent Imbert
Premier violon
Benjamin Cloutour
Violon
Mathilde Rouaud
Alto
Astrid Bâty
Violoncelle
ESCALES Productions
Cie des Autres: «Clémence & Camille»
Un conte de fées des temps modernes, librement inspiré de l’histoire des Shaggs. Nous avons déjà accueilli séparément les deux sœurs, pour Idols et Lamétéo. Elles n’avaient encore jamais réalisé de projet ensemble, véritablement ensemble. Quelque chose les effrayait? Avec Clémence et Camille, elles se retrouvent enfin côte à côte sur scène…
Dans cette fiction, elles évoquent leur sororité en adaptant librement l’histoire des Shaggs, groupe américain de rock des années 1960, composé de Helen, Dorothy et Betty Wiggin.
Leur unique album, «Philosophy of the world», fut un échec commercial. Ces trois sœurs, peu talentueuses, ont été obligées de former un girls band par leur père tyrannique, aspirant à des rêves démesurés de grandeur. Les prédictions de leur grand-mère cartomancienne viennent encore influencer leur destin.
Clémence et Camille Mermet explorent la pression familiale, la quête de reconnaissance, les non-dits entre sœurs, le besoin de se distinguer… et de se retrouver.
Outre la musique, le moteur principal de leur pièce est le désir des deux jeunes femmes de réaliser leur vie individuellement et librement, tout en étant sœurs, musiciennes et comédiennes.
Clémence et Camille Mermet
Conception & jeu
Cie des Autres
Production
Yan Walther
Texte
Alain Borek
Mise en scene
Timothée Giddey
Musique
Marie Ripoll
Collaboration artistique
Camille Mermet et Gaëlle Cherix
Scénographie
Camille Mermet et Steven Doutaz
Costumes
Selima Chibout
Regard extérieur
Léon Jodry
Lumières et régie générale
La Cie des Autres bénéficie du soutien de la Fondation Luc Pauchon et de la Fondation Jan Michalski
Élèves des cours de théâtre d’Utopik Family: «Une machine à illusions»
18h30: ados / 20h30: adultes
Élèves des cours de théâtre d’Utopik Family: «Une machine à illusions»
11h00: enfants / 18h30: ados / 20h30: adultes
Sophia Aram | Week-end humour
Soyons clairs: Sophia Aram ne met pas de gants pour dénoncer l’imbécillité ambiante, qu’elle soit politique, religieuse ou civile! L’esprit est fin, la forme directe, et la compromission n’y trouve aucune place.
Pour son cinquième spectacle, «Le monde d’après», et selon ses propres mots, l'humoriste s’amuse avec la dinguerie d’une époque réussissant l’exploit de ressusciter les timbrés que l’on croyait oubliés et d’en inventer de nouveaux qui n’ont rien à envier aux premiers. Sophia Aram dédie donc ce spectacle – récompensé du Molière de l’humour 2024 – aux antivax découvrant l’innocuité d’un faux pass vaccinal face à un vrai virus, aux petites bourgeoises le cul bien moulé dans leurs leggings venant expier leurs vacances à Courchevel en faisant la promotion d'un islam rigoriste qu'elles n'auront ni à subir ni à combattre, aux antisémites décomplexés par la grâce d’un candidat réussissant l’exploit d’être juif et pétainiste, aux gilets jaunes venus vomir leur bière sur la tombe du soldat inconnu, aux complotistes, aux populistes et aux décérébrés qui les excusent autant qu’ils les utilisent, ou encore aux poutinolâtres qui après avoir crié tous les samedis à la dictature dans notre pays, admirent la poigne d’un autocrate sans foi ni loi…
Bienvenue dans le monde d’après: une époque où la connerie se recycle mieux que le plastique!
Marc Donnet-Monay & Brigitte Rosset | Week-end humour
Ces deux figures incontournables de la scène humoristique romande sont réunies sur les planches dans une pièce d’Éric Assous: «On ne se mentira jamais». Une rencontre artistique portée par une complicité de longue date et une envie commune de créer un projet sincère, drôle et profond: une comédie vraie où l’on rit avec le cœur!
Serge et Marianne forment un couple heureux, complice et passionné, jusqu’au jour où un banal accrochage automobile vient semer le doute: le grain de sable qui dérègle la mécanique bien huilée de leur relation. La pièce explore avec finesse les thèmes du bonheur, du mensonge, des non-dits et de la mémoire affective. Elle interroge: connaît-on vraiment l’autre après 25 ans de vie commune?
Un spectacle à ne pas manquer, pour tous ceux qui aiment les histoires qui font réfléchir… et sourire!
Cie En Boîte: «Les Précieuses ridicules»
Dans un monde contemporain saturé de médias et d’apparences, la Cie En Boîte revisite la farce de Molière «Les Précieuses ridicules», en l’adaptant à l’époque des réseaux sociaux et des magazines people. Être ou paraître… telle est la question (et non, ce n’est pas Shakespeare, c’est Molière!).
Magdelon et Cathos, jeunes femmes en quête de glamour et de romantisme, refusent de se contenter d’amoureux ordinaires. Pour les piéger, deux prétendants rejetés et vexés envoient des valets déguisés en nobles pour jouer aux grands seigneurs. Séduites par ces beaux-parleurs, les jeunes femmes se laissent berner... jusqu’à la révélation finale qui fait éclater la supercherie. Leurs illusions se brisent, dévoilant la comédie des faux-semblants et des vanités.
Un spectacle drôle et mordant qui interroge nos façons de séduire et de nous définir. Mettre en scène Molière en 2025, c’est aussi célébrer ses 400 ans. Célébrer des textes toujours parlants et rudement d’actualité. Célébrer un auteur qui a traversé les générations. On peut aujourd’hui comme hier s’amuser autour de la vérité, des mensonges et de la manipulation.
Basée dans le Jura suisse, la Cie En Boîte, fondée par Stéphane Thies, crée des spectacles tout public. Elle mêle théâtre, médiation culturelle et poésie du quotidien pour parler aux petits comme aux grands, avec des formes sensibles et accessibles.
Stéphane Thies
Direction artistique et mise en scène
Bruno Creti, Zacharie Heusler, Anaïs Lhérieau, Eve Mittempergher, Stéphane Thies
Jeu
Luis Paganin
Création sonore
Jérôme Bueche
Création lumières
Mathias Henry
Scénographie
Linda Krüttli
Costumes
fOrum Culture
Coproduction
Aurélie Chalverat
Administration et communication
Stéphane Thies
Diffusion
Célien Milani
Photos
Aurélie Chalverat, Cie En Boîte
Production
Les Tréteaux d’Orval: «Fallait pas le dire!»
La troupe des Tréteaux d’Orval quitte son atelier de Reconvilier! Elle nous fait le très grand plaisir de présenter sa dernière pièce au CCL. Les amateurs de théâtre connaissent bien cette troupe hyperactive qui monte plusieurs pièces par année, toujours de grande qualité.
Quand dire quoi, et à qui... et dans quelles circonstances? On croit que la parole se libère, que l’on est cool et «sans chichi», mais pas du tout!
En famille ou entre amis, il y a pourtant un tas de choses qu’on ne peut pas dire. Des petits mots du quotidien aux questions existentielles, en passant par les secrets de famille.
Quinze situations cocasses de la vie quotidienne. Quinze occasions pour elle et lui de se dire et de se contredire.
Pourquoi choisit-on de parler? Où se dissimulent les mensonges, le politiquement correct et les secrets bien gardés? «Fallait pas le dire!» est une histoire de famille, sur la forme et sur le fond. Une histoire d’amour aussi, que le public observe par le trou de la serrure. Tableau après tableau, le duo se chamaille à propos de tout: l’égalité, le voile, le climat, le porno. Tendres, drôles, bourrés de mauvaise foi, ces instants volés au quotidien explorent la complexité de la conjugalité.
Salomé Lelouch
Texte
Manuel Boukhris
Mise en scène
Cinzia Lanutti, Manuel Boukhris et Pierre Muller
Jeu
Jean-Jacques Maeder et Noah Zweiacker
Technique
Les Tréteaux d’Orval: «Fallait pas le dire!»
La troupe des Tréteaux d’Orval quitte son atelier de Reconvilier! Elle nous fait le très grand plaisir de présenter sa dernière pièce au CCL. Les amateurs de théâtre connaissent bien cette troupe hyperactive qui monte plusieurs pièces par année, toujours de grande qualité.
Quand dire quoi, et à qui... et dans quelles circonstances? On croit que la parole se libère, que l’on est cool et «sans chichi», mais pas du tout!
En famille ou entre amis, il y a pourtant un tas de choses qu’on ne peut pas dire. Des petits mots du quotidien aux questions existentielles, en passant par les secrets de famille.
Quinze situations cocasses de la vie quotidienne. Quinze occasions pour elle et lui de se dire et de se contredire.
Pourquoi choisit-on de parler? Où se dissimulent les mensonges, le politiquement correct et les secrets bien gardés? «Fallait pas le dire!» est une histoire de famille, sur la forme et sur le fond. Une histoire d’amour aussi, que le public observe par le trou de la serrure. Tableau après tableau, le duo se chamaille à propos de tout: l’égalité, le voile, le climat, le porno. Tendres, drôles, bourrés de mauvaise foi, ces instants volés au quotidien explorent la complexité de la conjugalité.
Salomé Lelouch
Texte
Manuel Boukhris
Mise en scène
Cinzia Lanutti, Manuel Boukhris et Pierre Muller
Jeu
Jean-Jacques Maeder et Noah Zweiacker
Technique
jeudreLIVE | Marka
Comme dans une grange, un juke joint blues à la belge: deux guitares, une grosse caisse, une contrebasse et un clavier. Ambiance brute, festive, dansante. Marka revisite ses plus vieux titres et ceux de son nouvel album Appelez-moi Serge. Sortez les lampions, venez danser, et plongez-vous dans une belle ambiance belgo-belge avec notre sélection de bières du Plat Pays🍺 !
Depuis plus de trente ans, Marka (Serge Van Laeken) trace une route unique entre chanson, pop, rock et humour à la belge. Ex-membre de groupes cultes comme Allez Allez ou Les Cactus, il s’est imposé en solo avec des textes sincères, souvent drôles, toujours ancrés dans le réel, portés par un groove urbain et métissé.
Pour cette nouvelle formule, il s’entoure de trois complices: Tony La Monica, guitariste électrique inventif et fidèle compagnon de scène; Benoît Poncin, contrebassiste tout-terrain; et Pierre Ducaju, aux claviers, qui vient compléter ce quatuor détonant. Ensemble, ils retrouvent l’esprit brut et chaleureux des bals populaires, avec une configuration scénique dépouillée mais pleine de swing.
Marka y interprète ses classiques, mais aussi les titres de Appelez-moi Serge, album tendre et introspectif, où l’artiste regarde dans le rétroviseur avec distance, autodérision et mélancolie dansante. Un concert comme une veillée festive et complice, où l’énergie brute des instruments et la chaleur des mots invitent à la proximité.
Marka
Guitare et chant
Tony La Monica
Guitare électrique
Benoît Poncin
Contrebasse
Pierre Ducaju
Claviers
Jean-Claude Rebetez: «La dernière chasse aux sorcières»
Dans le cadre de son exposition temporaire «Au corps des procès de sorcellerie d’Erguël et de l’ancien Évêché de Bâle», le Musée de Saint-Imier s’associe au CCL pour proposer une conférence captivante, intitulée «La dernière chasse aux sorcières en Erguël (1706-1710): une tragédie à l’interprétation complexe». Jean-Claude Rebetez, conservateur aux Archives de l’ancien Évêché de Bâle, y retracera les épisodes dramatiques de la dernière chasse aux sorcières de la région.
En juin 1706, un scandale éclate en plein culte dominical dans le temple de Corgémont: un homme agresse la vieille Judith Burnin, qui se défend avec… une fourchette qu’elle portait sur elle. Il la frappe, l’insulte, la traite de sorcière et hurle qu’elle lui a «donné les malins esprits», donc qu’elle lui a insufflé les démons qui, selon lui, le possèdent et le torturent (un peu comme dans le film L’Exorciste!).
C’est le début d’une machine infernale qui conduira à la dernière chasse aux sorcières dans le Jura bernois actuel, de 1706 à 1710 – au début du siècle des Lumières! Sur les six femmes poursuivies alors, une seule échappe à la mort… mais elle est assignée à résidence.
La conférence résumera les procès de ces malheureuses en mettant en évidence les points saillants de la procédure et tâchera d’expliquer les raisons de cette chasse aux sorcières si tardive. Elle sera suivie d’un apéritif.
Entrée libre
Réservation conseillée au 032 941 44 30, à information@ccl-sti.ch ou via notre billetterie (ci-dessous)
En collaboration avec le Musée de Saint-Imier
L’exposition «Au corps des procès de sorcellerie d’Erguël et de l’ancien Évêché de Bâle» est à visiter jusqu’au 26 octobre 2025 au Musée de Saint-Imier (rue Saint-Martin 8).
Festival du Jura: «Lumières nordiques»
Une soirée où la musique classique rencontre les sonorités nordiques: la soprano Léonie Renaud, le multi-instrumentiste Stian Carstensen et la Jura Camerata revisitent Grieg, Schubert et des airs traditionnels scandinaves.
Dans le cadre de la 28e édition du Festival du Jura, la Collégiale de Saint-Imier accueille un concert exceptionnel intitulé «Lumières nordiques: chants et danses revisités». La soprano Léonie Renaud, le multi-instrumentiste norvégien Stian Carstensen (accordéon, banjo) et l’ensemble Jura Camerata, sous la direction de Felix Froschhammer, proposent une exploration musicale mêlant œuvres classiques et inspirations folkloriques.
Au programme: la célèbre Suite Holberg d’Edvard Grieg, des lieder de Franz Schubert réarrangés pour soprano et cordes, ainsi qu’une carte blanche à Stian Carstensen, offrant une immersion dans le folklore scandinave.
La soirée se prolongera autour d’un verre partagé au Centre de Culture & de Loisirs.
Des billets sont également disponibles au CCL durant les heures d’ouverture.
Les membres du CCL bénéficient d’un tarif réduit. Merci de vous adresser au CCL pour en profiter.
En collaboration avec le Festival du Jura
Maguy Bovier, Kristian Dill, Stéphane Monard: «Empreintes»
Expo jusqu’au 05.10.2025
Une «Bal(l)ade» entre Zimmermann, Rachmaninov et les petites anarchistes
09h00, CCL: découverte
11h00, Collégiale: concert
jeudreLIVE | Knobil
Avec son projet «Knobisous», la contrebassiste, chanteuse et compositrice lausannoise Louise Knobil réinvente la chanson française en y mêlant post-bop et jazz pailleté. Lauréate du tremplin Crest Jazz et de la bourse Leenaards 2024, elle partage ses aventures intimes à travers des compositions originales.
En trio avec Chloé Marsigny à la clarinette basse et Vincent Andreae à la batterie, Louise Knobil livre des morceaux d’une énergie brute teintée de poésie fine. Cet équilibre entre profondeur et légèreté transparaît également dans l’EP «Knobisous», sorti en septembre 2024. Enregistré en coproduction avec SRF2, cet opus dévoile des récits personnels portés par une instrumentation singulière et une voix captivante.
Si vous aimez Esperanza Spalding, Boris Vian ou Charles Mingus, ne manquez pas cette plongée dans un univers musical vibrant et résolument authentique.
Louise Knobil
Chant, composition, contrebasse
Chloé Marsigny
Clarinette basse
Vincent Andreae
Batterie
Toxoplasmose: Léa Martinez | Orlando
Tellement apprécié qu’on y retourne: le CCL s’associe une nouvelle fois à la Toxo! Après une première collaboration réussie, le CCL et le festival Toxoplasmose remettent ça et vous invitent à une soirée d’ouverture placée sous le signe d’une folk envoûtante, intense et poétique.
Deux artistes aux univers profonds et singuliers se retrouvent pour tisser une parenthèse musicale où les émotions prennent toute leur place.
Léa Martinez (dark folk, chanson)
Connue pour ses collaborations au sein de Svarts, Etienne Machine, Trounce, HEX et Future Faces, Léa Martinez dévoile un projet dark folk aux éclats indie et pop. Sa voix vibrante et ses mélodies ciselées créent une atmosphère à la fois brute et intime, où chaque note résonne profondément.
Orlando (poésie folk onirique)
Portée par une écriture inspirée d’Emily Dickinson, Emily Brontë, Thoreau et Pessoa, Orlando fait de la musique un espace de résonance poétique et sensible. Ses ballades folk intimistes, à la harpe, nous plongent dans une exploration du temps, de la solitude et de la beauté fragile du monde.
Lieu: ruines du château d’Erguël (accès uniquement à pied ou en navette, toutes les 20 min depuis la gare de Saint-Imier).
Petite restauration et boissons sur place.
L’équipe du CCL y sera et se réjouit de vous y croiser!
Cie En Boîte: «Adrienne»
«Adrienne» est à prononcer avec une voix rauque. Vous avez la réf’? Oui, c’est bien de boxe qu’il s’agit. Et le titre de la pièce, vous l’aurez compris, fait référence à «Rocky». Mais de cette inspiration première, «Adrienne» se détache de l’histoire originale du film pour incarner une jeune femme déterminée. En filigrane, la boxe devient un prétexte pour évoquer le combat contre la maladie et mettre en lumière l’expérience de la survivante.
Un sac de frappe, un banc de vestiaire, une corde à sauter, un ring... le seule-en-scène plonge le public dans l’univers de la boxe et raconte le combat contre la maladie. «Adrienne», c’est l’histoire d’une fille qui réalise le rêve de son père en devenant boxeuse. Mais c’est aussi et surtout un prétexte pour raconter la relation d’une fille à son père, la transmission d’une passion, le combat contre le cancer et la résilience.
Comment, du haut d’un œil d’enfant, perçoit-on un combat contre une maladie invisible? Que comprend-on? Comment rester forte quand l’issue du combat est inconnue?... Autant de questions sérieuses que la compagnie jurassienne a souhaité aborder, non sans écarter l’humour pour autant, dans cette création qui a vu le jour à l’occasion de la dernière édition d’Espacestand.
Stéphane Thies
Texte et mise en scène
Anaïs Lhérieau
Jeu
Marc Woog
Accompagnement à la dramaturgie
Tommy Cattin
Chorégraphie
Joël Joliat
Scénographie
Luis Paganin
Création sonore
Jérôme Bueche
Lumière
Eve Mittempergher
Costumes
Aurélie Chalverat
Administration et production
Plonk & Replonk Zbigl!: Jacques présente son travail
Vous vous demandez comment l’humour de Plonk & Replonk Zbigl! chemine de l’association fortuite de collision de neurones dans des cerveaux expérimentaux à l’aboutissement d’un photomontage prêt à être publié sous forme de calendrier, dessin de presse ou tirage d’exposition? Ne manquez pas cette rencontre proposée par Jacques Froidevaux. Vous saurez tout!
Entrée libre (inscription souhaitée par e-mail)
Compagnie du Chalet: «Le voyage d’Adam»
À l’ouverture chez le notaire du testament de Philippe Leprince, une figure marquante, son fils Adam retrouve sa mère Solange. Ils ne se sont plus vus depuis des années et leurs retrouvailles, d’emblée, sont houleuses. Les systèmes de valeurs d’Adam, intermittent du spectacle un peu bohème, et de ses parents, bourgeois conservateurs, ne sont en effet guère compatibles.
Cet affrontement n’est pas la seule épreuve qui les attend: le notaire leur apprend que Philippe Leprince avait réalisé tous ses biens pour acheter un immense manoir près d’Aix-en-Provence. Ils décident donc de s’y rendre pour évaluer les possibilités de revente. Mais Solange et Adam parviendront-ils à faire route ensemble alors que chaque échange de paroles dégénère en sarcasmes et insultes?
D’où vient cet antagonisme? Serait-il lié au fait que Philippe Leprince était un homme politique de droite, défenseur de la famille traditionnelle, et qu’Adam a été considéré comme une fille à la naissance en fonction de son apparence?
Commence alors un voyage tourmenté où Solange et Adam vont en apprendre beaucoup l’un sur l’autre, alors que des certitudes s’écroulent…
Le CCL a le plaisir de vous présenter la nouvelle création de la Compagnie du Chalet, en partie réalisée en résidence dans nos locaux et écrite par Thierry Pochet (auteur de «Canari») spécialement pour elle.
Thierry Pochet
Auteur
Christiane Margraitner et Alain Jacot
Jeu
Alain Jacot
Mise en scène
Etienne Fague et Didier Chiffelle
Direction d'acteurs
Cie du Chalet
Scénographie
Lucas Voisard
Création lumière et régie
Thomas Steiger
Création sonore et musicale
Myriame Gruring
Costumes
Compagnie du Chalet: «Le voyage d’Adam»
À l’ouverture chez le notaire du testament de Philippe Leprince, une figure marquante, son fils Adam retrouve sa mère Solange. Ils ne se sont plus vus depuis des années et leurs retrouvailles, d’emblée, sont houleuses. Les systèmes de valeurs d’Adam, intermittent du spectacle un peu bohème, et de ses parents, bourgeois conservateurs, ne sont en effet guère compatibles.
Cet affrontement n’est pas la seule épreuve qui les attend: le notaire leur apprend que Philippe Leprince avait réalisé tous ses biens pour acheter un immense manoir près d’Aix-en-Provence. Ils décident donc de s’y rendre pour évaluer les possibilités de revente. Mais Solange et Adam parviendront-ils à faire route ensemble alors que chaque échange de paroles dégénère en sarcasmes et insultes?
D’où vient cet antagonisme? Serait-il lié au fait que Philippe Leprince était un homme politique de droite, défenseur de la famille traditionnelle, et qu’Adam a été considéré comme une fille à la naissance en fonction de son apparence?
Commence alors un voyage tourmenté où Solange et Adam vont en apprendre beaucoup l’un sur l’autre, alors que des certitudes s’écroulent…
Le CCL a le plaisir de vous présenter la nouvelle création de la Compagnie du Chalet, en partie réalisée en résidence dans nos locaux et écrite par Thierry Pochet (auteur de «Canari») spécialement pour elle.
Thierry Pochet
Auteur
Christiane Margraitner et Alain Jacot
Jeu
Alain Jacot
Mise en scène
Etienne Fague et Didier Chiffelle
Direction d'acteurs
Cie du Chalet
Scénographie
Lucas Voisard
Création lumière et régie
Thomas Steiger
Création sonore et musicale
Myriame Gruring
Costumes
Laura Chaignat: «Les amis, ça s’arrose combien de fois par semaine?» (supplémentaire)
Tout commence par une rupture. Un cœur brisé. On connaît toutes et tous la douleur d’un chagrin d’amour et les effets bons ou mauvais qui en découlent. Qu’en est-il du chagrin d’amitié? Dans son nouveau seule-en-scène, Laura Chaignat affronte avec un ton bien à elle la fin abrupte et non consentie d’une amitié: «J’ai plus la main verte que la main amicale!».
Quelle place donne-t-on à l’amitié dans nos vies? Pourquoi n’ouvre-t-on pas de compte commun avec une amie? Quand deux amis se mettent en couple, est-ce qu’on les perd un peu? Des amitiés peuvent-elles naître autour d’une bière sans alcool? Laura Chaignat, en Bridget Jones de l’amitié, décide d’aller gratter là où ça pique. Nourrie des réflexions philosophiques d’Aristote, Geoffroy de Lagasnerie ou Alice Raybaud, elle nous invite à mettre à l’épreuve quelques idées reçues. Et si l’amitié était l’unique solution au sauvetage de l’humanité ?
La Cie Poisson Scorpion naît en 2021 aux Sairains, tout comme Laura Chaignat 30 ans plus tôt. Dans un premier seule-en-scène – «Presque Phèdre», créé au Théâtre Boulimie en 2023 – la jeune autrice-interprète jurassienne explore ses origines campagnardes, ses ambitions dévorantes et son amour de la scène. Son écriture, ancrée dans sa biographie personnelle, oscille avec finesse entre rires et émotions dans une proposition hybride à la croisée entre théâtre et humour accueillie à bras ouverts par le public.
Laura Chaignat
Écriture et jeu
Marie Fourquet
Dramaturgie
Nathalie Papin
Collaboration à l’écriture
Marc Woog
Mise en scène
Robert Sandoz
Collaboration artistique
Aude Bourrier
Œil extérieur
Valère Veya
Création son
Psycho Weazel
Musique
Jérôme Bueche
Création lumières
Lydia Besson
Création costumes
Jacqueline Rossé
Couture
Olivier Charmillot
Régies son, lumière, générale
Cristina Martinoni
Administration et production
Cie Poisson Scorpion, Théâtre Benno Besson, Théâtre du Jura
Coproduction
Laura Chaignat: «Les amis, ça s’arrose combien de fois par semaine?»
Tout commence par une rupture. Un cœur brisé. On connaît toutes et tous la douleur d’un chagrin d’amour et les effets bons ou mauvais qui en découlent. Qu’en est-il du chagrin d’amitié? Dans son nouveau seule-en-scène, Laura Chaignat affronte avec un ton bien à elle la fin abrupte et non consentie d’une amitié: «J’ai plus la main verte que la main amicale!».
Quelle place donne-t-on à l’amitié dans nos vies? Pourquoi n’ouvre-t-on pas de compte commun avec une amie? Quand deux amis se mettent en couple, est-ce qu’on les perd un peu? Des amitiés peuvent-elles naître autour d’une bière sans alcool? Laura Chaignat, en Bridget Jones de l’amitié, décide d’aller gratter là où ça pique. Nourrie des réflexions philosophiques d’Aristote, Geoffroy de Lagasnerie ou Alice Raybaud, elle nous invite à mettre à l’épreuve quelques idées reçues. Et si l’amitié était l’unique solution au sauvetage de l’humanité ?
La Cie Poisson Scorpion naît en 2021 aux Sairains, tout comme Laura Chaignat 30 ans plus tôt. Dans un premier seule-en-scène – «Presque Phèdre», créé au Théâtre Boulimie en 2023 – la jeune autrice-interprète jurassienne explore ses origines campagnardes, ses ambitions dévorantes et son amour de la scène. Son écriture, ancrée dans sa biographie personnelle, oscille avec finesse entre rires et émotions dans une proposition hybride à la croisée entre théâtre et humour accueillie à bras ouverts par le public.
Laura Chaignat
Écriture et jeu
Marie Fourquet
Dramaturgie
Nathalie Papin
Collaboration à l’écriture
Marc Woog
Mise en scène
Robert Sandoz
Collaboration artistique
Aude Bourrier
Œil extérieur
Valère Veya
Création son
Psycho Weazel
Musique
Jérôme Bueche
Création lumières
Lydia Besson
Création costumes
Jacqueline Rossé
Couture
Olivier Charmillot
Régies son, lumière, générale
Cristina Martinoni
Administration et production
Cie Poisson Scorpion, Théâtre Benno Besson, Théâtre du Jura
Coproduction
Laura Chaignat: «Les amis, ça s’arrose combien de fois par semaine?»
Tout commence par une rupture. Un cœur brisé. On connaît toutes et tous la douleur d’un chagrin d’amour et les effets bons ou mauvais qui en découlent. Qu’en est-il du chagrin d’amitié? Dans son nouveau seule-en-scène, Laura Chaignat affronte avec un ton bien à elle la fin abrupte et non consentie d’une amitié: «J’ai plus la main verte que la main amicale!».
Quelle place donne-t-on à l’amitié dans nos vies? Pourquoi n’ouvre-t-on pas de compte commun avec une amie? Quand deux amis se mettent en couple, est-ce qu’on les perd un peu? Des amitiés peuvent-elles naître autour d’une bière sans alcool? Laura Chaignat, en Bridget Jones de l’amitié, décide d’aller gratter là où ça pique. Nourrie des réflexions philosophiques d’Aristote, Geoffroy de Lagasnerie ou Alice Raybaud, elle nous invite à mettre à l’épreuve quelques idées reçues. Et si l’amitié était l’unique solution au sauvetage de l’humanité ?
La Cie Poisson Scorpion naît en 2021 aux Sairains, tout comme Laura Chaignat 30 ans plus tôt. Dans un premier seule-en-scène – «Presque Phèdre», créé au Théâtre Boulimie en 2023 – la jeune autrice-interprète jurassienne explore ses origines campagnardes, ses ambitions dévorantes et son amour de la scène. Son écriture, ancrée dans sa biographie personnelle, oscille avec finesse entre rires et émotions dans une proposition hybride à la croisée entre théâtre et humour accueillie à bras ouverts par le public.
Laura Chaignat
Écriture et jeu
Marie Fourquet
Dramaturgie
Nathalie Papin
Collaboration à l’écriture
Marc Woog
Mise en scène
Robert Sandoz
Collaboration artistique
Aude Bourrier
Œil extérieur
Valère Veya
Création son
Psycho Weazel
Musique
Jérôme Bueche
Création lumières
Lydia Besson
Création costumes
Jacqueline Rossé
Couture
Olivier Charmillot
Régies son, lumière, générale
Cristina Martinoni
Administration et production
Cie Poisson Scorpion, Théâtre Benno Besson, Théâtre du Jura
Coproduction
Troupe de La Clef: «Building»
Un building. Treize étages. Consulting Conseil est une entreprise qui a pour mission absurde de coacher les coachs, de conseiller les conseillers. On se hisse dans l’immeuble au rythme d’une scène par étage: directeur, hôtesses, comptables, agents d’entretien, cadres, DRH, chargés de communication s’agitent, déjeunent, prospectent, «brainstorment» au rythme des crashs de pigeons sur leurs baies vitrées.
Léonore Confino, l’autrice, a reçu pour cette pièce caustique le Grand Prix du Théâtre en 2010. Voici ce qu’elle en dit: «Le texte n’exprime pas une colère contre l’entreprise en général mais contre les entreprises faibles qui n’ont pas de vision humaine à long terme. Certains employés ne sont plus des humains mais des “ressources humaines”, une matière première que certains s’autorisent à épuiser… Je suis partie de “clichés” (je n’aime pas le mot) pour les presser jusqu’à ce qu’ils s’écroulent. J’aime faire baver les clichés...»
Dans la version proposée par la Troupe de La Clef (troupe amateur de Sonceboz que l’on connaît bien), les trente-deux employés sont interprétés par quatre comédiennes et un comédien, accompagnés par un musicien qui contribue hautement à l’ambiance.
Montez donc dans cet ascenseur grinçant qui traverse la folie ordinaire d’une entreprise où la perte d’identité et d’idéaux s’accentue à mesure que l’on s’approche du pinacle… Une comédie féroce qui parlera sans doute à beaucoup!
Léonore Confino
Texte
Gian Gaffino
Mise en scène et scénographie
Carlo Albisetti, Laurence Berthoud, Sandrine Gagnebin, Sylvia Kocher, Catherine Massy
Jeu
Edgar Laubscher
Musique et sons
Matthieu Bueche
Lumière
Troupe de La Clef: «Building»
Un building. Treize étages. Consulting Conseil est une entreprise qui a pour mission absurde de coacher les coachs, de conseiller les conseillers. On se hisse dans l’immeuble au rythme d’une scène par étage: directeur, hôtesses, comptables, agents d’entretien, cadres, DRH, chargés de communication s’agitent, déjeunent, prospectent, «brainstorment» au rythme des crashs de pigeons sur leurs baies vitrées.
Léonore Confino, l’autrice, a reçu pour cette pièce caustique le Grand Prix du Théâtre en 2010. Voici ce qu’elle en dit: «Le texte n’exprime pas une colère contre l’entreprise en général mais contre les entreprises faibles qui n’ont pas de vision humaine à long terme. Certains employés ne sont plus des humains mais des “ressources humaines”, une matière première que certains s’autorisent à épuiser… Je suis partie de “clichés” (je n’aime pas le mot) pour les presser jusqu’à ce qu’ils s’écroulent. J’aime faire baver les clichés...»
Dans la version proposée par la Troupe de La Clef (troupe amateur de Sonceboz que l’on connaît bien), les trente-deux employés sont interprétés par quatre comédiennes et un comédien, accompagnés par un musicien qui contribue hautement à l’ambiance.
Montez donc dans cet ascenseur grinçant qui traverse la folie ordinaire d’une entreprise où la perte d’identité et d’idéaux s’accentue à mesure que l’on s’approche du pinacle… Une comédie féroce qui parlera sans doute à beaucoup!
Léonore Confino
Texte
Gian Gaffino
Mise en scène et scénographie
Carlo Albisetti, Laurence Berthoud, Sandrine Gagnebin, Sylvia Kocher, Catherine Massy
Jeu
Edgar Laubscher
Musique et sons
Matthieu Bueche
Lumière
Antonin Wicky | Week-end humour
Antonin et son clown Orasse proposent un voyage drôle et décalé au pays des peurs. Avec humour, ils interrogent tout ce qui nous freine, nous fait hésiter, trébucher, ou même carrément abandonner.
Mais rassurez-vous: ici, rien n’est vraiment sérieux! Grâce au mât chinois, Antonin jongle avec le risque… ou plutôt, il s’amuse à le défier, en tombant (avec panache, bien sûr!) et, surtout, en riant de ses propres frayeurs. Un spectacle où les obstacles sont tournés en ridicule, où chaque difficulté devient un prétexte pour déclencher le rire. Et si, finalement, on parvenait à alléger notre fardeau en apprenant à se moquer de nos craintes?
Rappelons que l’avant-veille, le vendredi 14 mars, c’est Marie-Thérèse Porchet (spectacle complet!) qui se produira sur la scène de la Salle de spectacles imérienne, à l’occasion de ses 30 ans… de scène! Le samedi, ce sera au tour de Vanessa Lépine et Julie Conti – deux des plus talentueuses et prometteuses artistes de la scène humoristique romande – de monter sur scène.
Pas de places numérotées pour ce spectacle (placement libre)
Vanessa Lépine & Julie Conti | Week-end humour
Elles incarnent l’avenir de la scène humoristique romande, catégorie stand-up. Elles sont jeunes et n’ont pas leur langue dans leur poche: Vanessa Lépine et Julie Conti se partageront la scène de la Salle de spectacles de Saint-Imier, le samedi 15 mars 2025.
Les femmes humoristes sont (encore) sous-représentées dans le milieu du stand-up suisse. Fort de ce constat, le CCL a souhaité leur donner une place particulière à l’occasion de la 10e édition de son week-end humour, en réunissant sur la même scène deux des plus talentueuses et prometteuses artistes de la scène humoristique romande. Ces trentenaires trouvent leur inspiration dans la vie de tous les jours: les relations, le dating, la maternité et la paternité, les stéréotypes de genre dans le monde du travail, la contraception… elles sauront mettre le doigt sur nos idées reçues – autant dire, là où ça fait mal.
Vanessa Lépine est Québécoise. Elle a atterri en Suisse il y a dix ans, un peu par hasard («tombée en amour», comme ils disent). Elle est rapidement devenue incontournable dans le paysage humoristique suisse des comedy clubs. Très inspirée du stand-up américain, elle rode son premier spectacle en Europe et en Amérique du Nord, en français et en anglais.
Qualifiée de «dominatrice motivationnelle» par ses soumis et autres adeptes, Vanessa interroge la véritable nature de l’amour de soi dans un monde envahi par les produits de beauté et les pressions sociales. Son humour est un mélange unique de chaleur humaine et d’hilarité, qui nous emmène dans un tourbillon constitué d’amour et des idiosyncrasies de la vie.
Julie Conti, humoriste genevoise au franc-parler, s’impose comme une voix incontournable du stand-up romand. Révélée au Montreux Comedy 2022, elle conquiert rapidement le public avec un humour cinglant et engagé. Inspirée par des figures comme Blanche Gardin, Julie revendique le droit de parler de tout, tout en mêlant sincérité et vulnérabilité. Elle jongle avec audace entre parentalité, féminisme, stéréotypes de genre et critiques sociétales en prenant plaisir à bousculer les conventions et à déclencher des réflexions. Forte de sa présence scénique et de son écriture acérée, elle sait capter l'attention du public avec une bonhomie déconcertante. Ses chroniques incisives, que ce soit sur scène ou à la radio (One FM et France Inter), continuent de charmer un public conquis par son authenticité.
Marie-Thérèse Porchet | Week-end humour
Cela a beau être un jeune jubilé, c’est pourtant déjà devenu un rendez-vous incontournable dans la région. Et comme VOUS faire plaisir NOUS fait plaisir, nous vous offrons, pour célébrer ce dixième anniversaire, LA grande dame de l’humour qui fait rire la Suisse romande depuis déjà trente ans: Marie-Thérèse Porchet!
Elle nous avait déjà honorés de sa venue en 2005 et c’est avec énormément de plaisir que nous l’accueillerons de nouveau en mars prochain pour fêter dignement ce double anniversaire: ses trente ans (de carrière!) et nos dix ans de week-end humour.
Marie-Thérèse est donc de retour, mais elle n’est pas contente! Durant des mois, toute la presse n’en a eu que pour son collègue chauve qui est tombé dans le coma… Au point d’en oublier le plus important: célébrer son trentenaire (de scène)! Pour y remédier, elle foulera les planches de la Salle de spectacles à l’occasion de notre week-end humour 2025.
Joseph Gorgoni
Jeu
Joseph Gorgoni et Sébastien Corthésy
Textes
Sébastien Corthésy
Mise en scène
Alain Boon
Lumières
Week-end humour | Expo de dessins de presse
Expo jusqu’au 16.03.2025, à découvrir lors des spectacles proposés (réservée au public). Ouverture tout public le 15.03.2025 de 14h à 17h (entrée libre)
jeudreLIVE | Billie Bird
Billie Bird, artiste à la voix envoûtante, vous plonge dans un univers intense où se mêlent poésie, émotions brutes et humour salvateur. À travers son album «Incendies», elle invite le public à un voyage sonore entre pop, groove et mélancolie.
Billie Bird est une artiste qui ne craint pas d’explorer les recoins les plus sombres de l’âme humaine. Son concert, c’est une montagne russe émotionnelle où se mêlent des instants de légèreté et des moments de profondeur bouleversante. À travers ses chansons, elle nous invite à affronter les chagrins, les deuils et les doutes avec l’humour comme bouée de sauvetage. Sa sincérité, sa vulnérabilité et sa capacité à se livrer sans artifice font de ses performances une véritable rencontre.
Dans «Incendies», son album sorti en mars 2023, Billie Bird déploie une pop mélancolique, un groove envoûtant et des arrangements riches en textures sonores. Chaque chanson devient une exploration émotionnelle, portée par sa voix puissante et poignante. Avec une sensibilité unique, elle tisse des liens instantanés avec son public, créant une atmosphère chaleureuse où l’émotion pure se mêle à une générosité palpable.
Les influences de Phoebe Bridgers, Alain Bashung ou November Ultra résonnent dans sa musique, mais Billie Bird reste unique en son genre. Ne manquez pas l’occasion de découvrir cette artiste rare, qui saura vous captiver et vous toucher en plein cœur.
Billie Bird
Voix, guitare, sampler
Charlotte Riondel / Collectif Faune de Flèches: «J’ai faim d’amour mais je pense que ça va être plus simple de me faire des pâtes»
«J’ai faim d’amour mais je pense que ça va être plus simple de me faire des pâtes», c’est d’abord un slogan de carte postale. La comédienne Charlotte Riondel l’a découvert un peu par hasard, il y a quelques années de cela. Aujourd’hui, elle cherche à lui donner sens avec héroïsme et un brin d’acharnement, afin de justifier les angoisses existentielles que cette phrase lui renvoie en pleine figure.
Accompagnée par le duo musical Martin XVII, Charlotte Riondel tente de mettre à profit son expertise de «grosse». Telle une recette de cuisine, elle partage avec nous ses réflexions autour de la nourriture comme palliatif émotionnel, du vide existentiel qu’on tente de combler en vain, de nos quêtes de nourriture du corps, du cœur, de l’âme… Mais, de petits creux en grosse fringale, les spasmes et les gargouillements de son insatiable faim d’amour la conduiront inévitablement à nous ouvrir la porte du grand frigo affectif — rempli de rêves à moitié périmés — qu’est sa vie. C’est alors que toute rationalisation laisse place aux débordements de sa boulimie existentielle et qu’elle se jette sur ses propres fantasmes pour les dévorer devant nous, malgré nous, avec nous.
Charlotte Riondel et Luca De Pietri
Concept
Charlotte Riondel
Écriture
Luca De Pietri
Dramaturgie
Charlotte Riondel, Pascal Lopinat et Louis Riondel
Jeu et performance
Clea Eden
Collaboration artistique et direction d’acteur·trices
Lucia Sulliger
Collaboration scénographique et accessoiriste
Ève Chariatte
Accompagnement mouvement et corps
Martin XVII
Création sonore et musique live
Gaël Chappuis
Création lumière et direction technique
Éléonore Cassaigneau
Costumes
Guillaume Lachat
Régie et soutien construction
Lino Eden (Prod’Action)
Administration
Anouck Daudin
Communication
Charlotte Riondel et Sophie Fontaine (Prod’Action)
Diffusion
Giona Mottura
Copyright photographies
En collaboration avec la Glitzerfabrik
Collectif Faune de Flèches et fOrum culture
Coproduction
jeudreLIVE | La Meute
Médaillée d’or de la chanson 2024 à Saignelégier, La Meute incarne une poésie brute et libre. Ce quatuor féminin conjugue slam, chanson et spoken word, dans une alchimie musicale vibrante où les mots prennent corps avec intensité.
Fondée en novembre 2019 à l’initiative de Margaux Seon, La Meute est née d’un besoin viscéral de scander le verbe. Portée par une instrumentation – voix, accordéon, contrebasse et batterie – la formation explore des univers variés, mêlant chanson, rock, pop et poésie sonore.
Les textes, au centre de la démarche artistique du quatuor, oscillent entre force incisive et délicatesse poétique. Chaque mot, chargé d’émotion, trouve écho dans des performances scéniques, où énergie et harmonie se rencontrent avec audace.
Avec La Meute, chaque concert devient un moment unique, une immersion totale dans un voyage où la puissance des mots dialogue avec une musicalité libératrice.
Natacha Jomain
Voix
Margaux Seon
Accordéon, chœurs
Maëlle Bourry
Contrebasse, chœurs
Florie Perroud
Batterie, chœurs
Lucile Borg
Technicienne son
jeudreLIVE | Kora-Vibes Duo
C’est avec un appel au voyage que nous clôturons ces invitations aux professeurs de l’École de musique du Jura bernois. Deux sonorités qui se rencontrent. Deux cultures qui s’entrecroisent. Le mariage du vibraphone et de la kora.
Les deux musiciens de Kora-Vibes Duo se sont compris dès leurs premières notes et partagent une complicité sur scène qui émerveillera les oreilles de toutes et tous. Leur répertoire, inspiré des origines wolof d’Ablaye Anne, propose une immersion dans la musique traditionnelle de l’ouest de l’Afrique à travers des compositions originales et des airs traditionnels.
Ablaye Anne, avec sa kora, et son partenaire Jonathan Salvi au vibraphone, créent un pont entre le jazz et la musique mandingue. Leurs morceaux introspectifs et expansifs mêlent les rythmes envoûtants de l’Afrique de l’Ouest à la sophistication du jazz. Les compositions originales des deux musiciens, ainsi que les mélodies traditionnelles, offrent un moment de partage et d’évasion. Venez découvrir Kora-Vibes Duo et laissez-vous transporter par cette fusion musicale exceptionnelle.
Ablaye Anne
Kora, composition
Jonathan Salvi
Vibraphone