Peut-on faire de la culture sans politique ou de la politique sans culture?
La réponse est non! Tout le monde le sait: la culture n’est pas un bien fondamental comme les autres. Elle a besoin du soutien des pouvoirs publics pour exister.
À l’heure de renouveler les contrats LEAC (Loi sur l’encouragement des activités culturelles) du CCL et des autres institutions culturelles imériennes, c’est bel et bien cette question que nous devons nous poser: quelle place voulons-nous accorder à la culture dans notre société?
Bien sûr, le soutien public coûte à la collectivité, mais ce qu’on sait moins, c’est qu’il rapporte aussi. Plusieurs études récentes menées en Suisse relèvent que pour chaque franc investi dans la culture, quatre francs sont ainsi dépensés dans la région (restaurants, hôtels, imprimeries, commerces indépendants…)
Mais au-delà de l’aspect financier, la culture a une réelle valeur sociétale. Dans un monde en constante évolution, la culture demeure l’un des piliers fondamentaux de toute collectivité publique. Elle façonne notre identité, nourrit le lien social et stimule l’innovation. Bien plus qu’un simple divertissement, la culture est un bien commun, un levier puissant de cohésion sociale et de développement économique. Nous devons veiller à la préserver, à la développer, à la transmettre.
Investir dans la culture, c’est investir dans l’avenir. Et la soutenir n’est pas un luxe: c’est une nécessité pour bâtir une société plus juste, plus libre et plus humaine.
Plus que jamais, notre société a besoin d’une politique culturelle forte!
Florence Tanner, membre du comité